En 2021, près de 9 % de la population ont déboursé l’équivalent du montant plafond de leur maximum à facturer. Ce pourcentage a diminué cette année-là en raison de la pandémie de coronavirus, mais la régionalisation a également contribué à cette baisse.

En 2022, 20 % des Belges avaient droit à une intervention majorée dans le cadre de leur assurance maladie. Il s’agit d’un statut social destiné à améliorer l’accès aux soins de santé des personnes à faible revenu. Ce pourcentage augmente d’année en année, ce qui ne signifie pas pour autant que le pourcentage de Belges à faible revenu augmente (au même rythme).

En 2022, les hôpitaux de Belgique ont facturé des suppléments d’honoraires pour un peu plus de 12 % des admissions (séjours classiques et hospitalisation de jour). On observe de grandes différences d’un hôpital à l’autre : certains en facturent plus souvent que d’autres et les pourcentages sont soumis à de fortes variations.

Vers la fin des années 1990, la Belgique faisait partie des trois plus gros consommateurs d’antibiotiques en Europe. Une consommation excessive crée toutefois une résistance aux antibiotiques, ce qui en fait l’une des plus grandes menaces pour la santé publique à l’échelle mondiale. Depuis 2000, des campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale sont organisées dans l’optique d’avoir une consommation correcte des antibiotiques. Les chiffres de l’AIM révèlent que la consommation a sensiblement diminué depuis 2015.

L’Agence Intermutualiste (AIM) a mené deux études portant sur les suppléments d’honoraires facturés notamment pour des IRM, CT-scans, radiothérapies, PET-scans et scintigraphies. Il s’agit de prestations qui, étant donné l’équipement nécessaire, ne peuvent être effectuées qu’à l’hôpital. Grâce à ces études, l’AIM entend objectiver l’accessibilité financière et la sécurité tarifaire de ces prestations.

Le cancer du sein est la forme de cancer la plus courante chez les femmes. Une ablation du sein est souvent nécessaire et de nombreuses femmes qui présentent un risque élevé le font de manière préventive. Elles ont ensuite la possibilité de faire reconstruire le sein. L’Agence Intermutualiste (AIM) a mené une étude visant à évaluer le respect des engagements pris dans la convention ‘reconstruction mammaire’, qui aspire à une meilleure sécurité tarifaire en faveur des patientes qui subissent cette intervention.

Environ 70 % des Belges ont consommé au moins un médicament remboursé en 2022. Cette proportion est restée stable au cours de la dernière décennie, marquée par une forte diminution temporaire en 2020 en raison du coronavirus.

En 2021, 85 % des Belges ont eu au moins un contact avec un médecin généraliste. À partir de l’âge de 15 ans, ce sont les femmes qui s’y rendent le plus souvent, de même que les Belges à revenus modestes. Ces dernières années, on a observé une augmentation particulièrement forte du nombre de Belges inscrits en maison médicale afin de recevoir leurs soins de première ligne.

Créé afin d’encourager les patients à se rendre régulièrement chez le dentiste, le trajet de soins buccaux prévoit un remboursement plus élevé en faveur des personnes qui consultent chaque année leur dentiste que pour ceux qui ne le font pas. À la demande de l’INAMI, l’Agence Intermutualiste (AIM) a réalisé une évaluation du trajet de sois buccaux. L’étude porte sur l’impact d’un éventuel passage à un contact avec le dentiste tous les deux ans.

En Belgique, 13,5 % des adultes ont consommé des antidépresseurs en 2022. Ce pourcentage est resté relativement stable au cours de la dernière décennie, mais dessine une tendance à la baisse ces dernières années. Les femmes en consomment près de deux fois plus que les hommes.

Chaque année, plus de la moitié des Belges passent au minimum un examen d’imagerie médicale, une pratique devenue incontournable dans la médecine moderne permettant de poser des diagnostics. Étant donné que certaines techniques d’imagerie utilisent des rayonnements ionisants, il convient d’éviter tout examen inutile.

Avant de consulter un spécialiste, le patient se rend généralement chez le médecin généraliste, qui le renvoie alors vers un spécialiste. Afin d’encourager ce système de référence, le mécanisme d’échelonnement a été mis sur pied en 2007. Dans le cadre de la Commission nationale médico-mutualiste (Médicomut), l’INAMI a demandé à l’Agence Intermutualiste (AIM) de produire un rapport d’évaluation sur le sujet.